Cette semaine, interpelé par nombre d’entre vous et convaincu par l’importance de ce sujet, j’étais présent dans l’hémicycle pour les discussions sur la proposition Loi de la Députée Gaillot visant à l’allongement du délai légal d’accès à l’avortement.
J’ai tenu à siéger et défendre nos amendements.
D’un côté, l’Assemblée nationale a voté ce vendredi 26 novembre une proposition de loi permettant aux parents d’un enfant né sans vie ou non viable, à partir de 13 semaines de grossesse, d’inscrire son nom à l’état civil.
De l’autre, quelques jours après, la même assemblée à adopté hier l’allongement du délai pour avorter, le faisant passer de 12 à 14 semaines.
Dans le premier cas, on considère donc qu’un enfant existe à partir de 13 semaines de grossesse même s’il s’agit d’un enfant né sans vie.
Et dans le deuxième cas, ne s’agit-il plus d’un enfant ?
Si je comprends la détresse de certaines femmes face à une grossesse non voulue, je ne peux me résoudre à ce que les délais pour avorter soient inhumains à la fois pour ces femmes et pour les fœtus concernés.
J’ai donc voté contre ce texte.